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Discussion: Lisois, Settlers et fière de l'être

  1. #1
    Tavernier Enrobé Avatar de Dust_Moon
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    Lisois, Settlers et fière de l'être

    Ermine et Lisois


    Lisois croyait avoir réalisé son rêve : épouser la tendre Ermine.

    Malheureusement, les limites des Terres de sa Maîtresse n'étaient nullement assurées.
    De nombreuses canailles avaient installé ça et là de petits campements, rendant la campagne luxuriante dangereuse pour tout promeneur non accompagné d'hommes en armes.
    Malgré son désir de demeurer auprès de sa Mie, Lisois ne pouvait s 'empêcher de laisser son regard dériver vers le bureau de recrutement. Il voulait, à sa façon, remercier la Châtelaine qui l'avait accueilli sur sa propriété sans lui poser ni question, ni condition.
    La nuit venue, sa décision était prise : il allait informer sa bien-aimée de son intention.

    Lisois se retrouvât donc aux premières lueurs de l'aube à patienter dans une file de jeunes hommes désireux de se joindre à la milice locale. Il y touchât un maigre paquetage.
    Dès qu'il y eût suffisamment de volontaires, leur petite troupe se mit en marche vers …

    Bonne question, vers quoi ?

    Pour trouver la réponse, plusieurs jours de marche furent nécessaire.

    Chaque soir, alors que le soleil plongeait vers l'horizon, la petite troupe cherchait de quoi faire un feu. Un brasier le plus grand possible qui leur permettait de cacher leur peur du noir, revenue en chacun à la faveur des innombrables questions qu'ils se posaient.
    Au matin, le réveil permettait de chasser cette honte qui se logeait en eux, cette peur qui formait comme une boule au creux des ventres.
    Chaque réveil les rapprochait de leur but, de leur mort, de cette montagne chaque jour plus imposante, plus inquiétante.

    Ils voyaient tous le campement, accroché au flancs du piton se dressant devant eux.
    Plus ils approchaient, plus ils doutaient qu'un seul d'entre eux puisse gravir les versants qui leur obscurcissaient l'horizon.

    Ils atteignirent les contreforts au petit matin.
    Lisois prit la tête de son groupe et continuât à progresser alors que l'herbe rase laissait le pas à la roche nue, façonnée par la pluie et le vent. Il trouvât l’amorce d'un sentier que les éléments semblaient avoir taillé dans le rock et qui courait à flanc de montagne.

    Les pierres roulaient sous leurs pieds, les entraînant parfois au plus près d'à-pics vertigineux.
    Lisois relâchât son attention une fraction de seconde, juste le temps pour lui de marcher sur un tapis de pierres qui se mirent à couler comme de l'eau sous ses semelles. Des mains se tendirent vers lui, ses compagnons le rattrapant in extrémis. Le souffle court et les jambes flageolantes, il se retrouvât de nouveau sur le sentier. L’ascension repris, chacun n'ayant plus qu'une seule idée en tête : arriver au sommet.

    Les yeux rivés sur leurs chaussures, la troupe montait, montait, montait … Le froid et la neige firent leur apparition les obligeant à revêtir leur cape. Ils montaient toujours plus haut avec un seul but commun : arriver au campement de ces canailles qui leur imposaient tant de douleurs.

    Au détour d'un tournant, Lisois s'arrêtât brusquement, ses compagnons s’empilant derrière lui dans un concert de jurons. Le camp était là !
    Dernière modification par MOD_Dust_Moon ; 04/09/2011 à 11h38.

  2. #2
    Tavernier Enrobé Avatar de Dust_Moon
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    A l'orée opposée d'une vaste clairière se dressait pêle-mêle tentes et cabanes délabrées.
    Se pressant les uns contre les autres, des dizaines de charognards tendaient avidement leurs mains vers les flammes de feux allumés ça et là.

    Après un instant de surprise, chaque brave Settlers composant la troupe dans laquelle se trouvait Lisois tentait de se rapprocher afin de se rendre compte contre quoi ils allaient bientôt devoir combattre.
    Ceci occasionnât un certain flottement dans les rangs, flottement qui, malheureusement, eut pour fâcheuse conséquence de faire oublier la proximité du danger.
    Soudain, tout le monde s'immobilisât et les conversations cessèrent, le bruit d'une branche cassée couvrant tout autre son.

    Lisois fut le premier à réagir en tirant son épée, bien vite imité par ses compagnons.
    Il vit avec horreur les charognards se tourner vers lui, certains d'entre eux mouchant les torches et plongeant ainsi la clairière dans une semi pénombre.

    Lentement, comme sûr de sa force, la silhouette d'une canaille plus grande que les autres s'avançât dans la clairière. Elle s'accroupît, juste en lisière du halo de lumière restitué par les feux de camps, les yeux fixés sur Lisois, les mains crispée sur le manche d'une dague et d'un coutelas.
    Ses yeux, reflétant la danse des flammes, semblaient pouvoir le réduire en cendres.

    Pendant que les compagnons de Lisois l'observaient avec une fascination malsaine, le reste des charognards se regroupât derrière celui qui semblait être leur chef, la lumière des feux étant renvoyée par les lames des rapières sorties de leur fourreau.

    Sans trop savoir pourquoi, ni comment, Lisois se retrouvât marchant vers le centre de la clairière à la rencontre de celui qui régnait sur les bandits de grands chemins écumaient cette région. Il fut très vite suivit de tous les membres de sa compagnie. Il se retrouvât au centre d'un cercle de combats, de bruits, de fureur, de larmes et de cris.

    Les lames des Settlers, faites du meilleur bronze qu'il était possible de trouver, fauchaient leurs adversaires comme des épis de blé trop mûrs. Les gouttes de sang tavelaient l'air ambiant et le vacarme alentour les empêchaient de simplement penser à autre chose que de frapper, encore frapper, toujours frapper …
    Lisois virevoltait et semblait danser tant son adresse était meurtrière.

    Mais, pour un bandit qui tombait, deux venaient prendre sa place.

    Chacun sentait son arme devenir de plus en plus lourde, les épaules brulaient de fatigue.
    Mais tous n'en avaient cure, Ils avaient trouvé un exutoire à leur frustration des jours et des semaines passées. Chacun allait au combat avec un sourire aux lèvres.

    Puis, la lame de Lisois trouvât un chemin jusqu'au cœur de son adversaire principal.
    Le chef des charognards, tant honni par tous, tombât à genoux en regardant la tache rouge vermillon qui s'agrandissait sur ses hardes. Il se retrouvât allongé sur le sol, les yeux toujours tourné vers celui qui venait de lui ôter la vie.

    Le reste des canailles subit le même sort et un silence pesant s’abattit sur la clairière.
    Lisois et les Settlers survivants se regardèrent. Ils n'entendaient plus que leur souffle court et sifflant. Chacun regardait autour de lui, tout en baissant son arme.

    Il leur était difficile de croire que tout était fini, pourtant, le sang et les morts qui jonchaient la clairière en attestait.

    Avec la fin des combats survint la fatigue et un certain dégoût de soi.
    On leur avait donné une épée, mais personne ne les avait préparer à cela.

    D'un accord commun mais pourtant muet, ils des dépêchèrent de ramasser tout ce qui pouvait l'être et prirent le chemin du retour.

    Lisois se promit de ne pas rempiler dans la milice locale, mais aurait-il le cœur de laisser sa Châtelaine dans l'impossibilité de défendre ses Terres ? Aurait-il le cœur de laisser une contrée dévastée par des gredins à ses enfants ?

    Il le savait, il partait vaincu d'avance, il y aurait d'autres combats et d'autres batailles …..

  3. #3
    Bâtisseur fou Avatar de griseline
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    Chanteloup et Lupa

    Chanteloup retournait vers sa tanière , espiègle hardi il se sauvait souvent vers les bois qui longeaient les habitations .
    lupa et ses louveteaux l'attendaient inquiets comme à leur habitude .
    voila plus de deux heures que lupa hurlait à tout vent espérant en vain que chanteloup revienne au sein de la meute.


    allait il leur dire ce qu'il avait vu * une humaine à la couleur argent de sa mère !* *ce monstre qui l'avait chassé à coup de fourche! et à qui il manquait un oeil!*
    allait 'il braver la meute pour leur dire qu'un humain l'avait aidé ? *

    Il ne pouvait le faire, il se sentait épuisé par sa longue course aux travers des champs et des fourrés il fallait qu'il dorme , les autres autour l'ennuyaient le harcelaient de questions sans fin où était il allé? qu'avait il vu? entendu? senti? ......
    Il trouva prétexte en se léchant soigneusement le coussin de sa patte blessée ,


    *Il revoyait l'homme qui avait tendu le piège ,il l'avait vu arriver avec son sourire démoniaque satisfait de le voir pris au piège, il se revoyait pris dans ces lames d'acier dont il n'arrivait a se dégager tremblant de peur et regrettant la chaleur de sa tanière , il revoyait aussi cette femme qui avait desserré les dents de la machoire du piège qui le lacérait, la revoyait tenant tête au monstre qui voulait l'achever .
    Comment expliquer cela à lupa jamais elle ne voudrait le croire , comment lui dire qu'il avait du regret d'avoir laissé cette femme seule face au monstre à un oeil, comment lui dire que sa vie lui semblait être auprès d'elle tout était si compliqué ...*

    Sur ses pensées le louveteau ferma les yeux et s'assoupi .
    Lupa s'approcha et lécha son pelage gris argent , elle était fière de Chanteloup mais elle craignait aussi pour sa vie , où était il allait? qu'avait il fait pour blesser ainsi sa patte ? elle avait senti sur lui l'odeur acre de l'Homme, ses babines roses se relevèrent sur ses crocs blancs et acérés, elle vengerait son fils ... Elle sortie des fourrés et commença à hurler à la nuit des échos lointains lui répondirent ,les autres meutes avaient à faire elles aussi un chasseur de loup aux dent longues et d'acier pourchassait leur meute .
    Lupa baissa la tête , inutile pensa t'elle elle retourna dans sa tanière et veilla la nuit sur les frères de Chanteloup qu'au moins ceux la ne s'éloignent pas pensa t'elle .
    Il n'avait pas la vivacité de leur aîné , ils ne pourraient s'aventurer aussi loin .
    Lupa senti son coeur se serrer Chanteloup les quitterait prochainement il n'avait pas besoin de lui dire elle avait lu dans son regard elle avait compris sa détermination mais elle était fière de lui peut être serait il celui par qui la paix enfin serait retrouvée .
    Lupa regarda son fils aîné dormir sous la voûte étoilée il était beau ,jeune ,vif elle détourna la tête et son coeur lui confirma
    qu'elle pouvait lui faire confiance, mais aussi que son avenir était ailleurs .
    Dernière modification par griseline ; 13/09/2011 à 17h12.

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