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Discussion: [Combat] Tribulation A Cheval

  1. #1
    Bâtisseur fou
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    octobre 2011
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    Terres d'Ambre

    [Combat] Tribulation A Cheval

    Il fallait assurer la campagne, point n'était question de querelles.... tous les généraux devaient participer. Tégévé, toujours sur le pied de guerre, était prêt à partir, le paqu'tage était ficelé et pas besoin du quart d'heure du caporal....
    - allez ! allez ! j'y vais...

    Baille o'Net lui courrait derrière....

    - attendez ! attendez !

    Mais un flot d'écume n'était que seule vision offerte, Tégévé fonçait, fonçait droit devant.... ne laissant derrière lui que des embruns.... et ses troupes !

    - mais quel nigaud ce Tégévé marmonna o'Net. Ca promet pour la suite...


    Secouant la tête, et se moquant de son homologue, c'est avec assurance que Baille et sa compagnie voguèrent sur les flots en chantant
    • Recrues mes frères
      Noublions jamais
      Qu'il ne faut pas faire
      comme l'amiral Tégévé
    Les tentes se montaient, se démontaient pour trouver la meilleure place, pas trop au Sud pour pas suer sous la toile, pas trop au Nord histoire de pas se geler les harpions
    D'un claquement sec, o'Net fit tomber sa visière.... à l'attaaaakkk !!


    Tégévé lui courrait derrière

    - attendez ! attendez !

    mais un nuage de poussière n'était que la seule vision offerte, Baille fonçait, fonçait.... emmenant avec lui ses troupes fièrement.... vers le mauvais camp !!

    - gluppss.... retraiiiiiiiiiite !!

    Gourdin et Bastonton comptaient les points... 1 partout balle au centre.

    - s'rait temps qu'on leur montre hein général ?
    - et comment général, t'as un peu d'bière pour moi, histoire de m'éclaircir le gosier... Allez Tonton, tu fais la danse du ventre, et pendant ce temps je file le train à cat et mini pour trucider le chef....

    C'était sans compter Tégévé.... "ha ! mais c'est qu'ils vont voir les deux vieux, je vais me faufiler avant lui et c'est pas la danse du ventre que je vais faire".... Aussitôt pensé, aussitôt fait, plus vif que l'éclair il prit les devant vers le camp... ah ! c'est sûr pas de danse du ventre, ni des sept voiles d'ailleurs, en 2 temps et même pas 3 mouvements la recrue fut au tas....
    L'ennemi, futé bien sûr, plutôt que de se taper sur les côtes pour rire, tomba en embuscade sur Gourdin qui n'eût que le temps de hurler
    "retraiiiiiite" !!
    Il parait que durant 2 heures, Gourdin pansa à sa manière les blessures de Tégévé.

    Gourdin et Bastonton se regardèrent en soupirant...
    "on recommence ?"
    Gourdin se positionna, et Baston hurla à ses troupes "au fusil, bayoooonette"
    - quoi ? comment ? on m'appelle ? viendez mes recrues on y va.... ça va fumer dans la tente
    - ça va chauffer dans les chaumières lui souffla une recrue morte de rire...
    - a l'attaaaaaaqueeeeeeeee !!!

    Baston lui courrait derrière
    - attendez ! attendez !

    Mais un nouveau nuage de poussière n'était que la seule vision offerte. Une fois de plus Baille o'Net fonçait, fonçait emmenant avec lui ses troupes et laissant derrière lui la garnison qui aurait dû combattre.
    Les deux vieux s'ils n'avaient dû pleurer des larmes sur les malheureux soldats morts au champ d'honneur, auraient pleurer de rire.
    Pendant ce temps, o'Net revenait en chantant "victoooire".... derrière lui, les rescapés qui pouvaient encore marcher, trainaient les pieds qui soutenant les blessés, qui poussant la lourde charrette mortuaire.

    - alors ! vous avez vu ? clamait le général. On les a battu à plat de piqûres
    - à plat de couture souffla la recrue, toujours morte de rire ce qui lui avait sauvé la vie on dirait.

    Les deux anciens secouèrent la tête, ne trouvant rien à dire (et moi non plus d'ailleurs).
    Sans rien dire donc, à pas feutrés ils allèrent pour former les rangs de leurs troupes, et c'est avec courage et vaillance, qu'ils éradiquèrent le dernier camp, nettoyant ainsi totalement l'île entière.
    Sur une pierre fut gravée
    "Ici repose 395 vaillantes recrues et 61 soldats qui se trouvaient au mauvais moment au mauvais endroit."
    La mission était terminée. Des hommes ramassèrent le butin.
    Ambrune

  2. #2
    Porteur de menhirs
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    décembre 2011
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    Je trouve ce petit récit assez bien fait, avec de nombreux procédés comiques ainsi qu'un rythme assez entraînant. Même si parfois, il est difficile de comprendre (une allusion à un jeu de mot par exemple) mais pour un récit court, il faut avouer qu'il m'a bien plu. Seul(s) petit(s) bémol(s), il y a quelques tournures comiques que tu as quelque peu ratée ce qui fait que cela à alourdit le récit et étant donné le ton de ton récit et ton style d'écriture, j'ai été quelque peu déçu par la fin... On a comme l'impression que tu as terminé à la va-vite... Dommage...
    En résumé, un bon petit récit avec lequel l'on passe un bon moment, à noter tout de même quelques maladresses dommageables...

  3. #3
    Bâtisseur fou
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    octobre 2011
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    merci à toi de m'avoir lue, et analysé mon récit. Tu as raison pour la chute du récit... j'étais en mal d'inspiration à vrai dire Je serai ravie que tu me fasses part des maladresses, on apprend toujours de la critique.
    Contente toutefois, que tu aies passé un bon petit moment.
    Ambrune

  4. #4
    Porteur de menhirs
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    décembre 2011
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    Terres d'Ambre
    Mais de rien. J'aime bien farfouiner des les tréfonds des forums, on y trouve quelques fois des perles. Même si ce n'en était pas une, c'était tout de même une jolie trouvaille. Mais je peux comprendre que tu me remercies... Vu l'activité de ces dits-forums, il est clair que cela peut-être décourageant de ne voir aucune réponse et pour s'améliorer ou même avoir une idée de ce qu'on a présenté -qui ne soit pas la sienne- Il est claire qu'un avis est nécessaire.
    Ensuite comme dit précédemment j'ai quelque peu analysé pour justement te dire où tu as "pêché" .
    Ah ! le mal d'inspiration, il est vrai que clôturer n'est pas très facile. On a soit envie de griller les étapes pour enfin en être débarrassé ou l'inspiration qui nous avait porté jusque là nous abandonne, et là, il est difficile de trouver ce qu'il faut… mais ne t'inquiète pas, il n'est pas rare de rencontrer ce genre de choses

    D'ailleurs, c'est pour cela que bon nombre d'écrivains forumeur ne terminent tout simplement pas leurs récits
    Pour finir, je vais te donner deux possibilités (cela dépend de ce que tu veux faire de ton récit) :
    1) Si tu veux peut-être faire une suite, fais une fin en laissant une présupposition de suite, te permettant de recoller assez facilement lorsque tu voudras le faire. Dans ta fin, il faut que tu laisses ton lecteur en haleine, qu'il veuille avoir la suite.
    Cette technique est très largement utilisée, et bien souvent à mauvais escient ce qui fait que le lecteur est juste dégoûté car cela se finit en queue de poisson, ce qui peut "pourrir" tout un texte... Car bien souvent une fin trop prévisible, laissant trop de questions, manque d'intérêts etc... etc... C'est pour cela que je te conseillerai d'être très prudente si tu utilises ce genre d'"astuce".

    2) Si tu ne souhaites pas continuer ton texte et tu veux juste le clôturer, il y a deux axes à traiter entièrement (il en existe d'autres, mais ces deux-là sont les plus importants).
    * Tu dois élucider toutes les réponses ou n'en laisser que très peu (en laisser un peu peut permettre au lecteur de s'imaginer ce qui se passera ensuite, ce qui peut être un très bon point pour un bon récit.) Mais ATTENTION, ne surtout pas en laisser trop !
    * Tu dois faire en sorte que ta fin soit vraiment appelée fin. A savoir, une fin qui ne présage pas de suite (exemple les plus utilisés :

    1- "Happy End", C'est tout simple, il suffit de faire une fin joyeuse (comme son nom l'indique), à savoir, des retrouvailles, le héros qui survit, l'amour triomphe... etc... etc...) Fin très largement utilisée et c'est généralement celle qui plaît le plus, donc à choisir de préférence lorsque l'on n’a pas beaucoup d'expérience.

    2- "La Fin Tragique" Et oui, comme son nom l'indique, avec cette fin généralement le/les héro(s) meur(en)t, les "méchants" s'en sortent, l'amour reste impossible, etc... etc...) Fin la plus utilisée après la "Happy End", elle cherche à déclencher une vive émotion chez le lecteur. Lorsque tu as un passage (ou un récit complet) très noir et si tu as correctement écrit ton récit, le lecteur se sentira investit dans l'histoire et pensera des choses telles que "OH NON !!!! Je suis DéGOûTé !!!... ou POURQUOI ? PoURQUOI faut-il que même jusque dans la fin il souffre etc... etc... (bien sûr, j'exagère -quoique parfois c'est tout de même très proche ) Fin très difficile à mettre en place car il faut trouver, les mots, les tournures de phrases, les gestes, la vitesse des actions qui correspondent, c'est donc un exercice assez difficile et obtenir le résultat escompté est une tâche encore plus ardue. (Vu ton style d'écriture, je me doute que tu ne l'emploieras pour l'instant pas, mais si jamais l'envie te prend d'écrire du "noir" tu auras tout de même de quoi conclure en accord avec ton récit )

    3- Le "Retour Au début", voilà, ce sera le dernier que je te proposerai, bien sûr il en existe d'autres, mais déjà, arrivé à maîtrisé ces trois -qui, réunit représente plus de 95% des fins de toutes les parutions- est déjà une tâche colossale donc je pense que cela te profitera au moins pour plusieurs années si tu continues à écrire
    Ah, j'ai faillit oublier de t'expliquer ce qu'était cette fin. Comme tu t'en doutes sûrement, il s'agit de faire finir ton récit sur la même situation que celle avec laquelle tu l’avais entamé. (A noter que la situation peut-être la même, mais les personnages différents.) Exemple classique : Le personnage est dans un lieu précis en train de faire une action précise en début et fin de récit (Perdu sur une île, en train de lire un livre, en train de dormir etc... etc...)
    Cette fin est beaucoup moins employée que les deux précédentes car il faut arriver à faire en sorte que le lecteur ne croit pas avoir perdu son temps à lire le récit si celui est exactement le même au début comme à la fin. Il faut donc que l'intérieur de ton récit soit très consistant mais également que tu saches faire varier assez facilement et agréablement le "cours du temps " à savoir, bien maîtrisé les ellipses et autres procédés de "saut temporel". (A noter qu'il est tout de même plus facile de faire une fin comme celle-là qu'une Fin Tragique )

    Mais dans tous les cas, que tu veuilles, ou non, continuer ton récit, il faut que ta fin soit en accord avec le reste de ton récit. (par exemple si tu écris un récit très noir, sans humour, parlant des choses très crues, il est quasi inenvisageable de faire une Happy End en apothéose où tout le monde aime tout le monde. (Il est vrai qu'il est tout de même possible de le faire, mais il faut vraiment avoir une capacité d'écriture excellemment bonne, proche du génie. En effet, peu se sont tentés, et le nombre qui ont réussit est très proche de zéro, donc pour tes écrits, je te conseille, pour l'instant, de faire des fin qui concordent avec l'ensemble de ton récit.)
    Il est important que durant l'ensemble de ton récit, tu gardes un style d'écriture que tu maîtrises et surtout que tu n'en changes pas, car la grande majorité des lecteurs cherchent des récits stables (même s'ils sont farfelus).

    Bon, au niveau des conseils de base, je pense avoir fait les principaux, mais bien sûr tu ne pourras t'améliorer qu'en t'entraînant.
    Sinon, en ce qui concerne ton récit, je ne vais te relever que certaines choses vraiment gênantes :

    * La répétition de " seule vision offerte ". Cette formulation est très lourde et elle ne va absolument pas avec la "couleur" de ton récit (la "couleur" est le terme employé pour parler des "sentiments" transportés, de l'"ambiance" de ton récit.). J'arrive difficilement à "copier" ton style d'écriture (c'est d'ailleurs pour cela que c'est le TIEN) mais il me semble que si tu commençais par : "Mais seul un flot d'écume (etc...)" cela rendrait le récit beaucoup moins lourd (il en va de même pour les nuages, suffit juste de remplacer, je préfère préciser, même si je pense que tu avais compris.)
    * Vu que tu n'utilises pas la ponctuation adéquate pour un dialogue ( ce qui je pense était la meilleure solution pour ce genre de récit), prière de mettre des majuscules en début de réplique lorsque tu utilises le tiret (Exemple :
    - Mais quel nigaud (etc...) Ce sera beaucoup plus agréable à lire
    * Et pour finir, cette phrase : "les rescapés qui pouvaient encore marcher, trainaient les pieds qui soutenant les blessés, qui poussant la lourde charrette mortuaire". Il y a comme qui dirait quelque chose qui ne va pas... Je n'arrive même pas à trouver la phrase correcte qui correspondrait avec ton style d'écriture.... Mais dans tous les cas, soit, tu remanies ta phrase en remplaçant tes "qui" par des "en", ce qui serait déjà beaucoup plus français, même si ce serait très lourd... Soit tu la remanies en enlevant des participes présents, en les changeant en imparfait et bien sûr en changeant l'ordre de tes propositions. Mais cette phrase est clairement à revoir.

    (Petite anecdote au passage, en essayant de transformer ta phrase, je suis tombé sur une qui, franchement, m'a fait beaucoup rire : " Les rescapés, qui pouvaient encore marcher, traînaient les pieds des blessés qui poussaient la lourde charrette mortuaire" XD)

    Bon et bien voilà mon gros pavé indigeste, désolé de ne pas avoir fait quelque chose de plus lisible, mais il se fait déjà tard et cela fait un moment que je suis dessus, et sachant que j'ai aussi d'autres choses à faire, je ne peux pas me permettre de dispenser plus de temps pour ce soir. J'espère que cela t'aidera, et si tu as la moindre question, n'hésite pas à demander, je te répondrais avec plaisir
    Dernière modification par Nitank ; 31/05/2012 à 22h14. Motif: Des fautes insupportables...

  5. #5
    Bâtisseur fou
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    Ne crois pas que je dédaignais ta réponse, (mais je ne trouvais plus le sujet, et ce ne sera sans doute pas la dernière fois

    Pour remplacer ceci
    "derrière lui, les rescapés qui pouvaient encore marcher, trainaient les pieds qui soutenant les blessés, qui poussant la lourde charrette mortuaire."

    je proposerai
    "derrière lui, les plus vaillants trainaient les pieds, qui soutenant les blessés, qui poussant la lourde charrette mortuaire."

    éventuellement aussi
    "derrière lui, parmi les plus vaillants qui trainaient les pieds, les uns soutenaient les blessés, les autres poussaient la lourde charrette mortuaire."

    C'est volontairement que je n'ai pas mis de majuscule, j'ai voulu rendre le dialogue tel qu'un dialogue. Lorsqu'on parle on ne met pas de majuscule à ses phrases. Mais ceci n'est que mon sentiment n'est-ce pas.

    Concernant la répétition de "seule vision offerte", j'ai tenté un comique de répétition, raté on dirait.

    Ce récit n'appelle pas de suite, c'est tout simplement un vécu sur l'aventure A Cheval.

    Toutefois, je vais me faire un copier/coller de tes conseils, merci de m'avoir accordé ce temps, pour mon prochain récit si d'aventure l'inspiration pointe le bout de sa plume.
    Dernière modification par Ambrune ; 19/05/2012 à 18h35.
    Ambrune

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