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Terre en vue à tribord !!

L’équipage poussa un soupir de soulagement. Durant trois jours la tempête avait fait rage et ils avaient dû lutter contre les flots déchaînés. Les nerfs étaient à vif et les corps endoloris est épuisés par les efforts qu'ils avaient dû fournir. Le navire aussi avait souffert des caprices de dame nature le mat et sa voilure avait été emportée. Le pont était dans un sale état et une voie d’eau mal colmatée monopolisait une partie de mon équipage obligé d'écoper afin de sauver le navire et sa cargaison.
Néanmoins la nouvelle de la vigie redonna du baume au cœur à l'équipage qui puisa dans ces dernières ressources afin d'atteindre leurs saluts. J'entendis alors le capitaine s'écrier.

« Préparer les chaloupes moussaillon débarquement immédiat !!! »

Un nouveau coup de tonnerre déchira le ciel comme pour défier l'ordre du capitaine alors que la pluie continuait à tomber par vagues successives toujours aussi intensément. Comprenant alors que son entreprise était vouée à l'échec je décidai d'intervenir.

« Capitaine on ne débarque pas on s'échoue !!! »

« Échouer mon avenir mais sabre de bois vous avez perdu la tête !! »

« C’est mon navire capitaine !!! Et je n'ai ni l'envie de le voir couler ni la force d’écoper tout en luttant contre la tempête bien longtemps. Et vous ça vous tente ? »

« Mais nous ignorons tout de l'endroit où nous nous trouvons et de ce que nous trouverons sur cette terre ce navire sera notre seul planche de salut si les choses venaient à mal tourner. »

« Nous n'aurons pas à nous poser cette question si nous sommes morts capitaines. Et c'est un ordre ! Alors obéissez ou mourrez quoi qu'il arrive !»

Un coup de tonnerre retentit de nouveaux comme si de la nature nous mettait au défi de survivre à ses caprices. Le capitaine sembla hésiter mais devant l'épuisement visible de l'équipage il sembla revenir à la raison et hurla.

« Vigie trouve moi ou est la plage la plus proche !! Et plus vite que ça !! »


Et alors que la vigie transmis les coordonnées de la plage je sentis une angoisse sourde m’enserrer le cœur. Le capitaine avait raison une fois le navire échoué nous serions bloqués quoi qu'il arrive sur cette terre inconnue. Si seulement nous arrivons à l'atteindre. La mer déchaînée, un rocher sur notre route, nos réparations de fortune qui cède, l'équipage épuisé incapable d'empêcher la dérive du navire. Il y avait mille et une raisons qui pouvaient mettre fin à notre voyages.
Le vent se mit à souffler plus fort accentuant la pression de la Pluit sur nos corps et augmentant le rythme de leurs assauts. Les longues heures qui suivirent ne furent qu'un brouillard épais dans mon esprit. Agrippant là un homme épuisé afin de lui donner des ordres, agrippant ici une corde pour éviter de passer par-dessus bord. Je me rappelle également d'un choc violent, du navire qui s'affaisse sur son flanc, des hommes qui crie, le tonnerre qui gronde, le vent qui hurle, du contact violent contre du bois. Et puis, plus rien, le gouffre de l’inconscience qui m’engloutie dans ses abysses.