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Discussion: Les Terres d'Hélios : L'Exode

  1. #1
    Bûcheron agité Avatar de Mirodin
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    janvier 2012
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    Les Terres d'Hélios : L'Exode

    Une légère brise souffle sur les plaines des Terres d'Hélios, le soleil commence à se lever, donnant des teints roses et orangés au ciel, les arbres ornent les bois de leurs feuilles rouges et ors. Laissant paraître un automne royal et animé.

    Au milieu de la vallée, à la baie se situant au sud-ouest de l'île, on pouvait apercevoir une petite colonie, l'on distingue la mairie, des maisons, des scieries, des mines sur les montagnes et des champs dans la partie plate et dégagée de la baie, des pêcheurs sur des bateaux semblent à la recherche de poisson frais pour approvisionner le village et des bucherons préparent les stocks de bois pour l'hiver qui arrive.

    Nous pouvons constater des loups et cervidés broutant comme par leurs habitudes près des champs, les moulins tournent à plein régime, leurs hélices bercées par le vent.

    Une patrouille de jeunes colons avec des épées et des arcs en mains circulent près de la caserne et les autres colons s'attroupent devant les portes de la boulangerie pour prendre leur pain quotidien.

    En face de la boulangerie, la maison du maire laissait paraître par la fenêtre deux hommes discuter :


    Le Maire : Les bandits ont commencé à bouger, on peut être certains qu'ils vont nous attaquer durant l'hiver pour nous dérober nos vivres et autres ressources…

    Le Chef de Guerre : Et bien qu'ils viennent, nos hommes sont entrainés et sont prêts à riposter jours et nuits.

    Le Maire : Mais nous ne pouvons nous permettre de perdre des hommes ! Nous sommes livrés à notre propre sort, nous possédons tout juste assez de vivres et de bois pour passer l'hiver. Nous avons dû envoyer 493 bouteilles à la mer, avons fait une quinzaine de tentatives pour construire un bateau mais tous ne survivraient pas à une seule journée en pleine tempête et personne d'entre nous n'est marin. On retrouve de plus en plus de nos colons se rapprocher entre eux et se mettre en couple pour le moral et combler l'absence de femmes… Nous devons faire quelque chose…

    Le Chef de Guerre : Après tous les rapports qu'on a eu et le nombre de camps impressionnant que nous avons rasé, nous n'avons toujours pas décelé la présence de femmes sur cette île.

    Le Maire : Je suis au courant… Après le temps que nous avons passé ici, nous avons eu l'occasion de suivre un peu la façon dont fonctionne cette île. Les brigands ne parlant pas notre langue, nous ne pouvons même pas en torturer pour qu'ils nous disent où trouver des êtres civilisés, ils ne sont pas apparus adultes et organisés tous seuls sur cette île quand même…

    Le Chef de Guerre : On voit pourquoi vous êtes le Maire… Il ne reste plus qu'à prendre notre mal en patience jusqu'à ce qu'un bateau revienne prendre de nos nouvelles… J'ai eu l'occasion de parler un peu au capitaine de bord qui nous a amené ici, peut-être qu'il remarquera avec le temps que notre groupe n'était constitué que d'homme et en avertira nos supérieurs.


    Pendant ce temps là, dans les docks d'Athènes :

    Un capitaine de bateau : Atchaaaa !

    Un mousse : Qu'y a t-il capitaine?

    Le capitaine : Je sais pas, quelqu'un doit penser à moi... Mais je me demande bien qui…

    Un mousse : Et bien, c'est que vous ne quittez jamais votre navire, vous n'avez vraiment aucune idée?

    Le capitaine : Je tyrannise bien trop mes matelots pour qu'ils pensent à moi. Ca doit être un touriste ou un passager.

    Un mousse : Mouais, bah, la seule personne avec qui je vous ai vu sympathiser était un mec de l'expédition d'y a 6 mois.

    Le capitaine : J'avoue qu'on avait bon contact, mais pourquoi penserait-il à moi comme ça 6 mois après? M'enfin, ça ne sert à rien de parler de ça, nettoie bien ce pont au lieu de me distraire, je veux qu'il brille comme un sou neuf !


    Il est tard à l'heure où j'écris ces lignes, les ouvriers rentrent chez eux fatigués de leur travail et de ces journées qui ne finissent jamais, la lune leur manque. Des soldats font la ronde autour de la colonie, scrutant l'horizon en quête de mouvements du côté des bandits.

    Les champs sont du côté de la mer, les fermes entre les champs, un fermier ne trouvant pas le sommeil regarde la mer embrasser le sable de ses vagues, quand tout d'un coup, il voit une bouteille s'y déposer.

    Surpris pas cette bouteille voyante et ne ressemblant en rien à celles de l'île, il va la chercher. La bouteille ne vient pas de chez eux et contient un message, il s'empresse de sortir le papier que contient la bouteille et court vers la maison du maire. Le maire accueille le fermier, qui lui raconte sa mésaventure.

    Le maire commence donc à lire le message :


    Chers voyageurs,

    Cela va faire à peu près 4 mois que nous apercevons de la fumée émanant de l'île en face de la notre et nous cherchions un moyen de vous contacter.

    Nous avons essayé diverses moyens : Agiter des vêtements, faire des signaux de fumée s'avérait dangereux à cause des bandits et comme votre île était un peu loin, on faisait un peu comme on pouvait.

    Je vous écris ces messages pour implorer votre aide, nous sommes des naufragés grecs d'un voyage vers l'Afrique et une tempête a fait chavirer notre navire sur l'île sur laquelle nous nous trouvons actuellement.

    Nous n'avons rencontré que des brigands jusqu'à maintenant, notre groupe se constitue de 38 hommes et de 59 femmes, nous avons pu voir avec notre lorgnette que vos écriteaux étaient dans notre langue et que vous sembliez vivre comme nous, nous lançons des messages à la mer dans des bouteilles en espérant qu'elles vous arrivent depuis près de 3 mois.

    Notre groupe serait prêt à vous rejoindre à condition que vous le veuillez bien, nous avons peur avec tous ces bandits qui nous entourent et cherchons foyers et protection.

    Nous avons développé un peu notre culture en matière de pêche, chasse et serons prêts à vous aider dans vos tâches quotidiennes, je dois avouer que nous perdons la notion du temps avec ce soleil qui ne se couche jamais. Nous nous sommes fiés jusqu'à maintenant à nos montres et calendriers que nous avons récupérés dans notre bateau.

    Nous avons commencé la construction d'un pont flottant en assemblant des branchages et rondins, mais n'avons rien d'assez solide pour construire des radeaux pour vous rejoindre, pourriez-vous nous aider?

    En espérant avoir de vos nouvelles, nous aimerions beaucoup vous voir hisser un drapeau sur votre baie pour que vous nous signaliez votre bonne réception.

    Aeglos, responsable des rescapés du naufrage du bateau sur l'île d'en face.


    Le maire fond en larmes, des larmes d'émotion, de joie, de soulagement. De nouvelles têtes, de nouveaux ratissants, des femmes ! Mais comment diable avaient-ils pu se leurrer à se focaliser sur leur île qu'ils en avaient oublié de regarder les îles autour?

    Un drapeau est hissé sur la baie, les colons sont heureux d'apprendre cette superbe nouvelle. Ils distinguaient en effet des couleurs s'agiter sur l'île à 2 lieues de leur emplacement.

    Les pêcheurs commencèrent la construction de plus grands bateaux à 10 places, ils avaient de toute évidence prévu d'en faire au cas où les poissons décideraient de partir plus au large et aussi pour pouvoir ramener plus de poissons d'un coup.

    Les naufragés arrivèrent donc tant bien que mal et dans la joie et la bonne humeur dans notre chère colonie. Contents de trouver des habitations autres que des cases en terres et des cabanes en bois et de nouvelles têtes. Ils furent très bien accueillis et festoyèrent une bonne partie de la nuit.

    Avec un peu de temps, ils se fondaient parmi nos colons comme s'ils étaient présents depuis le début, prêts à aider à toute tâche et certaines femmes trouvèrent facilement des hommes à leur goût.


    ******* Si vous désirez que je continue à conter leurs aventures, donnez moi votre avis*******

    Je ne continue pas l'histoire tant que je n'ai pas 18 admirateurs pour répondre à ce topic ^^
    Mirodin, le joueur le plus aimé de The Settlers Online.


  2. #2
    Constructeur de cabanes en bois
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    Je trouve ce chapitre pas mal tu peux continuer cela m'interesse

  3. #3
    Irréductible Avatar de Ballin
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    La suite ! La suite !
    Puis il s'en fut, magnifique, sur son cheval caparaçonné dont les reflets de l'armure semblaient nacrés dans la douce lumière de cette fin d’après midi. Éperonnant sa monture, le voilà galopant dans le grondement des sabots sur la route de terre battue et le claquement sonore de sa cape au vent de sa course.
    *Tiens ! Je m’arrêterai bien boire un coup moi*
    Et là, l'image superbe du héros tout en panache se brisa, avec la subtilité du cristal sous le pas d'une trentaine de pachydermes

  4. #4
    Doyen Sénile
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    octobre 2011
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    Terres d'Ambre
    Pas mal!

  5. #5
    Dénoyauteur d'endives
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    juin 2012
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    bravo mirodin

    j aimerai beaucoup lire la suite de l aventure

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