Journée francophone
Quel magnifique château couvert de viornes,
Demeure d’un prince au visage morne,
Dans l’ombre d’une héritière maritorne,
Nul oiseaux ne s’y pose, pas même une litorne,
Même sur cette rive n’apparaît un tadorne,
Aucun poème ménestrel n’apporte un écrit flagorne,
Un désespoir qu’aucun homme ne pourrait ôter à l’aide d’une caliorne,
Un paysage si peu fréquenté que seul une vue aérienne l'aborne,
Une vision m’apparaît, serait-ce le légendaire unicorne ?
Son Charisme naturel sans bicorne ni tricorne,
Un être au pouvoir magique que l’on nomme licorne,
Dont seul l’effet mystérieux sur cette femme suborne,
Ce malheur disparaîtra et laissera place à un cavicorne,
Un monde meilleur s’illumine au prix d’une corne.