Lentement, et dans un silence de mort, le soleil se couchait.

En cette nuit de pleine lune, on pouvait percevoir dans les yeux du souverain un voile terne de mélancolie, comme un espoir perdu, un sentiment d'impuissance qui brillait au travers de ses pupilles, quand le capitaine entra un frisson le fît trembler de tristesse.


"Monseigneur, l'ennemi est à nos portes, d'ici peu ils seront dans la cité"

La silhouette majestueuse du Roi se leva alors du trône. Son capuchon tombant sur ses épaules, cet homme de haute stature en imposait habituellement mais ce soir là …

Comment est-ce possible Bismark ?
En trois cent ans d'existence, personne n'a jamais réussi à prendre la citée !
,
dit le roi d'une voix rauque tout en s'équipant pour le combat.

Et bien soit, maintenant qu'ils sont à l'intérieur, dis au général que l'armée doit être en place dans la cour du palais très rapidement. Les soldats devront dans un premier temps aider la population à partir et couvrir leurs fuites. Nous allons sauver ce que nous pouvons, et défendre cette cité autant que cela nous seras possible. Pars maintenant ! Préviens le général, et combats jusqu'à ce que tes jambes ne puissent plus te porter.
Adieu mon ami !


Le capitaine fit un signe de tête au roi, puis sortit.

"Oui, adieu..." se dit-il à lui même, d'une voix présageant le pire.

Blacks prit son épée, réajusta sa couronne et sortit à son tour sans se retourner. Jamais il ne reverrait la salle du trône...

Se rendant à l'évidence que la ville était plus que perdue, le souverain prit la route avec les réfugiés pour la rebâtir plus belle et plus forte que jamais. Myassos n'était pas morte, elle vivait dans le cœur de chacun et un jour, peut être, elle renaîtrait de ses cendres !

Le grand navire de colonisation accosta sans problème et la petite plaine qui servit au hommes à construire leur nouvelle Myassos s'avérait être un endroit stratégique pour observer l'arrivée d'éventuel bateaux, l'espoir renaissait parmi la population qui avait pu être sauvée cependant on ne pouvait être sure que l'ennemi ne nous avaient pas suivi. Le palais du roi fut construit en quelque jours, sobre mais au moins il en avait un, les fermiers avaient réalisés les semailles et le temple pour Héra la grande déesse des foyers avait commencé à prendre forme, chaque jours elle nous bénissait et réchauffait les pauvres travailleurs au cours des froides journées d'hiver. La citée n'était pas encore aussi majestueuse qu'autrefois mais cela viendrait avec le temps, ne dit on pas que
"Patience est mère de Vertu".


Myassos,
ville des brumes et de mystère


Les habitants de Myassos appels leur ville, "la citée des brumes",
chaque soir un épais brouillard descend les pentes escarpées de la montagne jusqu'à envelopper la ville d'un léger manteau impénétrable.
Les environs de la ville sont constitués d'une dense foret de conifère propice à la construction de navire et de flèche.
La population est considérée comme brutal et sauvage mais peu savent que les troubadour sont agréablement traiter,
les contes fleurissent là bas, par exemple voici le plus célèbre poème régional.

Loin, dans la montagne mystérieuse
Vit le dragon des légendes mythiques
Qui d'une respiration lente et silencieuse
Nous enveloppe de sa brume empirique

Loin, dans sa tanière si précieuse
Vit une belle créature chimérique
Qui d'une patte lourde et pieuse
Nous rend parfois si lyrique

Loin, dans sa maison pierreuse
Vit la bête terrible et magnifique
Qui d'une brume clair et sinueuse
Nous mène à des victoires épiques