Ode à Marie
Mais que sont ces serpents, qui sifflent sur ta tête ?
Aucune autre chevelure n’aurait mieux sied,
Rendant à ton visage une rondeur parfaite,
Illuminant ton corps dur comme de l’acier.
Espérant te croiser, je parcours les sept mers,
Libre comme le vent ; te voir toi ou ton fils :
Amour maternel ou, longue soirée de vice ?
Sais-tu qui du boucher, était donc le vrai père ?
Albert le borgne qui, t’aurait mal vue un soir ?
Un Victor, disparu ? Ou alors Dent d’Acier ?
Vainement, je m’interroge sur le dossier.
Aurais-tu mangé ces galants telle une mante ?
Gobé Henri le Dingue derrière un comptoir ?
Enfin… Allez ! Viens dans mes bras, Marie-Galante.
Lisedevent