Bien chère Général Mère Noël, cher quartier maître Clauss, chers lutins,
Bien au chaud près du poële, à côté de mon molosse, a qui je fais des calins,
J’ai décidé en ce jour enneigé de coucher mes souhaits sur mon plus beau parchemin.
J’ai frappé au manoir hanté, laissant s’échapper moult spectres cabotins
Aucun d’eux ne m’a écouté vous vous en doutez, et ils m’ont tous ri au rez
Quand je leur ai dit que pour lui ce que je désirais, n’était point un bol de riz au lait,
Ni, en guise de jolie niche confortable un châteaux féerique aux grandes herses,
Et encore moins une demeure inchauffable et m’a-tu vu comme un palais Perse,
Je vous avoue qu’il s’ennuie, et j’aimerai lui offrir un nouveau compagnon,
car puisqu'il a mangé les toutes les licornes, j’aimerai maintenant lui offrir un dragon.