Croizlefer émergea trempé, frigorifié du bois sombre. Il se précipita dans sa grande caverne, pour manger du mammouth grillé, accompagné de verdoum. Soudain apparut une vive flamme froide qui brillait, scintillait, flamboyante. Puis, au matin, ivre, Croizlefer repris chemin titubant. Quelle surprise exceptionnelle !! c'est déjà la première fois qu'il voyait sa tête dans un miroir. Vraiment c'était effrayant, repoussant d'avoir en face de soi un tel spectacle. Il prit ses pieds à son ceinturon et avec enthousiasme se retrouva au pied du cheval mou qu'il attela. Croizlefer monta péniblement sur sa monture qui partit à toute berzingue. Accroché à son cou, Croizlefer se regarda derrière son ombrelle fluorescente. Fatigué de tout cela, il saisit son olifant, et fit mouche tsé-tsé! Cette fois il prit son courage à deux mains et souffla avec fougue dans l'olifant ubuesque.
Soudain, surgit une petite araignée velue, vilaine, honnête et assoiffée de câlins. Elle bondit dans la manche de gauche, remonta ensuite pour glisser vers son coude et embrassa goulûment sa joue rugueuse et balafrée. Croizlefer, toujours prêt